vendredi 17 juin 2011

Carénage et amélioration



La sortie de l’eau était planifiée le 31 mai. En se déplaçant vers la zone de grutage, le comportement du voilier n’était plus très précis, vitesse réduite, moteur peu puissant surtout en marche arrière.
Et effectivement, il était temps. La carène et l’hélice étaient garnies de coquillages et en plus, la quille montrait des traces de rouille à plusieurs endroits. Un bon jet d’eau sous pression a fait le plus gros du travail de nettoyage.





La rouille a été retirée à la disqueuse et la quille a été revêtue de 4 couches de produits antirouille isolants. Cela devrait tenir jusqu’à l’automne où Sothis sortira de l’eau pour toute la période d’hiver.
La carène a reçu une bonne couche d’antifouling Micron. C’est lorsque le travail a été terminé, qu’un technicien qui faisait d’autres travaux à bord, m’a dit que le revêtement ancien était du VC 17, antifouling au téflon, notoirement incompatible avec la couche de micron que je venais d’appliquer. Elle risquait donc de partir en plaques en invitant les coquillages à se réinstaller…. Coup de téléphone immédiat à l’ancien propriétaire et confirmation…         
Rontudjuu, je ne savais même pas que cela existait du VC 17! 

Contact avec les spécialistes de la société International qui ont rendu leur verdict : Cela devrait tenir. Au pire, le micron pourrait partir à quelques endroits. Il suffira alors, en automne, de poncer ces endroits, de mettre une couche de primocon et tout sera réglé. On verra !




Le voilier a en plus reçu de nouveaux équipements :
  • AIS : Détecteur des signaux émis obligatoirement par tous les navires de plus de 300 tonnes. Ces signaux indiquent leur direction, vitesse, nom et destination. La Manche est une des régions les plus fréquentées du monde et cet accessoire sera très utile pour prévenir les abordages en mer. L’ordinateur de bord (Raymarine C80) calcule directement ces données pour évaluer et signaler les risques de collision.
  • Un ampèremètre enregistreur qui va nous permettre de gérer finement les batteries et les consommations du bord.
  • Remplacement de toutes les ampoules intérieures et de navigation par des leds qui consomment 10 fois moins.
  • Un spinnaker asymétrique, un bout dehors et l’accastillage nécessaire.
  • La pose des lettres du nom Sothis et du port d’attache, Bruxelles.
  • Et enfin, le placement d’une anode sur la quille : Plusieurs techniciens m’ont dit que cela ne servait à rien, dont un qui m’expliquait des principes bien savants d’électricité et d’électrolyse.  Pourtant, sans en connaître les raisons techniques, une expérience sur mon ancien bateau, la confirmation pratique d’autres plaisanciers et celle du chantier Plaisance Diffusion au BRYC, me font croire le contraire.  Nous verrons si cela fera, à nouveau, une nette différence. Bien sûr, on ne sera jamais totalement sûr puisque j’ai modifié un autre facteur en même temps, en traitant la quille avec du produit antirouille.
    Une autre action préventive contre la rouille semble consister à ne pas laisser le câble électrique branché sur le quai lorsqu’on n’est pas en période de navigation.

Et quelques réparations dont les deux premières ont également du être faites sur le Bavaria 42 Cruiser Dartag:
  • Le remplacement de trois vannes des toilettes avant et arrière dont l'une était totalement bloquée en position ouverte.
  • Le raccourcissement du câble du pataras qui serré à fond restait relâché.
  • La pose de bandes de protection sur le génois et le remplacement de celle de la grand-voile.


Remise à l’eau le 18 juin pour un départ le 22…

Tous est réglé, tout fonctionne à bord, tout a été fait, mais de justesse !